Les bonnes pratiques de la cryoconservation ont pour objectif de parfaitement maîtriser ce process critique. Cette technique consiste à préserver des constructions biologiques susceptible d’être endommagées en les refroidissant à température très basse généralement entre -80° C et – 196° C.

Elle est régie par la directive européen 2004/23/CE. Il s’agit donc d’une technique essentielle au sein des laboratoires de culture cellulaire et les centres de ressources biologiques…etc., dont il convient de maîtriser chaque paramètre afin de garantir une qualité optimale des cellules après la décongélation.

 

Les bonnes pratiques de la cryoconservation

La manipulation de cryotubes dans l’azote liquide doit impérativement être effectuée avec les équipements de protection individuelle adéquats : blouses, gants épais, lunettes de protection.

L’étape de congélation joue un rôle important dans la conservation de l’intégrité de l’échantillon.

Idéalement la congélation, doit immédiatement succéder à l’aliquotage, les congélateurs cryogéniques ultra-basse température sont utilisés pour une variété de situations.

Dans la plupart des cas, les températures très basses de l’azote liquide (-196°C) sont essentielles pour la bonne conservation des structures biologique plus complexes.

 

Quels sont les risques liés à la congélation ?

L’étape de congélation est la phase où la plupart des phénomènes qui pourraient blesser les cellules se produisent.

Ces phénomènes comprennent :

  • les effets de solution
  • la production de glace extracellulaire
  • la déshydrations
  • la formation de glace intracellulaire

Les cryoprotecteur ont le potentiel d’atténuer la majorité de ces effets.

Une fois que la substance à conserver a atteint l’état « gelé », elle est largement protégée contre tout dommage supplémentaire.

 

A noter que le processus de vitrification est une sorte de congélation éclair, qui permet d’éviter le développement de cristaux de glace. Ce processus contribue également à réduire les dommages causés par la cryoconservation.

Il est fortement recommandé d’avoir des congélateurs de secours ou des emplacements de stockage pour l’azote liquide.

 

La congélation en congélateur -80°C : bonne ou mauvaise idée ?

Pour des raisons pratiques et économiques, la conservation des cellules dans un congélateur à -80° C peut être envisagé pour des périodes courtes (quelques mois).

La viabilité et la cinétique de prolifération des cellules décongelées après conservation à -80° C peuvent être comparables à celles des cellules conservées dans l’azote liquide.

 

Par conséquent, il convient de bien maitriser les paramètres de la cryoconservation afin de garantir la bonne stabilité des échantillons.

Certains partenaires peuvent vous aider à maîtriser ce process avec des instruments et consommables parfaitement adaptés mais également en garantissant la justesse de la température des enceintes de stockage.