Les analyses de chimie urinaire permettent d’établir ou d’écarter le diagnostic de nombreuses maladies liées au métabolisme des glucides, aux voies urinaires, à la fonction rénale et hépatique, à l’équilibre acide- base, et de nombreux autres troubles médicaux.

Il existe principalement deux grandes familles de prélèvement urinaire pour la chimie :

Le recueil sur échantillon des premières urines du matin ou sur échantillon des mictions recueillies au cours de la journée, ou sur recueil de 24 heures.

La chimie urinaire permet le dosage de substances qui mettent en évidence des dysfonctionnements tels que :

  • Un diabète par dosage du glucose,
  • Une hypertension artérielle via dosage anormal d’albumine,
  • Le bon fonctionnement des reins par le dosage de l’urée et de la créatinine,
  • Une grossesse par le dosage en hormone beta HCG

Mais également la recherche de drogues et de toxiques.

 

Il existe deux grands principes de dosage de la chimie urinaire

 

Le dosage semi-quantitatif

La facilité d’accès à l’urine des patients rend tentante l’analyse directe par les praticiens des constituants urinaires, qui peuvent leur apporter des renseignements utiles, et cela rapidement et à coût restreint. C’est le cas des protocoles urinaires que l’on peut utiliser grâce à l’utilisation des bandelettes réactives. Cependant, afin d’exploiter de façon optimale les renseignements apportés par les bandelettes urinaires, il faut prendre le temps de connaître leurs caractéristiques ainsi que les limites à leur utilisation.

Source : ABC Vol76 Nu6 Pierre Delenaye « Protéinuries et bandelettes urinaires : une technique simple d’interprétation compliquée »

 

Le dosage quantitatif

Il existe de nombreux analytes que l’on peut doser dans les urines. Le paramètre le plus connu pourrait être l’albuminurie généralement dosée pour l’analyse de la fonction rénale (bien qu’il en existe d’autres et que son interprétation ne soit pas aisée).

Il existe plusieurs méthodes de dosages :

  • Colorimétrique : coloration d’un substrat dont la teinte est calibrée afin de déterminer la concentration
  • L’immunoturbidimétrie et immunophélométrie : globalement ce principe de dosage repose sur la mesure d’une quantité de lumière qui travers un récipient. La quantité de lumière sera inversement proportionnelle à la concentration de l’analyte.
  • HLPC : chromatographie en phase liquide à haute performance. Il en existe plusieurs principes mais cela permet l’identification, la séparation et le dosage de composés chimiques dans un mélange.
  • LC-MS/MS : Liquid chromatography – mass spectrometry : Cela reste de l’HPLC mais elle est couplée à un spectromètre de masse. Elle devient la méthode de référence avec une amélioration significative de la limite de quantification.

 

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