Le diagnostic du diabète gestationnel ou diabète de grossesse, est  un trouble de la tolérance glucidique conduisant à une hyperglycémie de sévérité variable, débutant ou diagnostiqué pour la première fois pendant la grossesse, quels que soient le traitement nécessaire et l’évolution dans le post-partum (selon l’OMS).

Les études montrent que ce type de diabète touche 1 à 11% des femmes enceintes selon les populations.

Généralement, cette anomalie apparaît lors de la grossesse mais reste passagère; elle disparaît en effet dans la majorité des cas après l’accouchement.

 

Quelles sont les conséquences majeures du diabète gestationnel ?

Les conséquences du diabète gestationnel sont multiples et concernent la femme enceinte mais également le fœtus.

Pour la parturiente :

  • Le risque de césarienne maternelle est accru et le risque d’accouchement prématuré plus élevé.
  • La prééclampsie est le risque le plus grave et le plus fréquent.

Pour le bébé à naître, les conséquences sont aussi préoccupantes:

  • Croissance rapide associée à une prise de poids importante source de complications à l’accouchement
  • Risque accru de développer une diabète de type 2 à long terme

 

Quelles sont les femmes concernées ?

Ce test de dépistage du diabète gestationnel s’adresse à toutes les femmes enceintes et doit être réalisé entre la 24ème et la 28ème semaine d’aménorrhée.

De nombreux facteurs de risques sont connus tels que :

  • La présence de diabète dans l’entourage familial
  • L’IMC (Indice de Masse Corporelle) élevé avant la grossesse, c’est-à-dire pour les situations de surpoids ou obésité avant la grossesse
  • Les études démontrent que les femmes d’origine caucasienne présentent moins de risque

Afin de garantir le meilleur suivi pour une prise en charge adaptée des patientes,  un test de dépistage du diabète de grossesse est généralement prescrit.

 

Comment le diagnostic du diabète gestationnel en laboratoire s’organise-t-il ?

Afin de diagnostiquer ce type de diabète, il est recommandé d’effectuer un test de charge orale en glucose (HGPO).

Ce test consiste à administrer par voie orale une solution de glucose dont la concentration est connue, généralement de l’ordre de 75g.

La patiente se rend à jeun au laboratoire, dans lequel une première prise de sang sera réalisée pour dosage de la glycémie à jeun.

Une fois la solution de glucose totalement ingérée, des prises de sang sont effectuées à intervalle régulier :

  • Seconde prise de sang 1 heure après l’ingestion de la solution glucosée
  • Troisième prise de sang 2 heures après l’ingestion de la solution glucosée

Sur chaque prélèvement sanguin,  sera réalisée une mesure du taux de glycémie.

Le protocole décrit ci-dessus correspond à la stratégie de dépistage dite en 1 temps.

Il existe également une stratégie en 2 temps dans laquelle un test de dépistage également HGPO est réalisé mais avec un dosage à 50g de la concentration de glucose pour le test de O’Sullivan suivi d’un second test avec une solution glucosée à 75g ou 100g qui permet de confirmer ou non le diagnostic chez les patientes dont le test initial était positif.

 

En cas de diagnostic positif, une prise en charge adaptée est mise en place sur la base des résultats d’analyse avec l’aide d’un endocrinologue.

 

Pour choisir  la solution glucosée adaptée aux tests HGPO qui permettra à vos patientes un diagnostic fiable, nous sommes à votre service !