Vous les utilisez chaque jour dans vos process d’anatomopathologie, vous en connaissez les moindres caractéristiques, leurs usages n’ont aucun secret pour vous : les cassettes d’anatomopathologie ont encore, peut-être, quelques mystères que nous sommes ravis de vous dévoiler !
Tout savoir à propos du développement industriel d’une cassette d’anatomopathologie
C’est le département recherche et développement qui conçoit la cassette en s’assurant qu’elle réponde aux exigences minimales de sécurité d’ouverture et de la qualité d’identification.
Un moule à injection plastique, destiné à produire les cassettes, est commandé. Des tests minutieux sont menés sur un premier lot de cassette en prototype moulée jusqu’à ce que celui-ci réponde strictement aux exigences qui ont été identifiées au départ du projet industriel.
Lorsque le prototype est prêt, un premier test de production est lancé sur une durée de 24 heures, sans interruption. Le fabricant valide ainsi que les cassettes produites s’inscrivent bien dans les tolérances dimensionnelles et de qualité d’impression prévues au cahier des charges. Enfin, quelques caisses de chacune des onze couleurs proposées sont produites pour mise en stock. Ce sont les échantillons de référence.
Tout savoir à propos de la matière première plastique utilisée pour fabriquer une cassette d’anatomopathologie
Pour la fabrication des cassettes à inclusion pour l’histologie par exemple, c’est l’acétal (ou POM pour PolyOxyMéthylène) qui est utilisé.
Il s’agit d’une résine très résistante du point de vue mécanique et qui bénéficie de la souplesse nécessaire aux besoins de fermeture sécuritaire. C’est aussi une matière assez dense pour ne pas flotter et qui permettra donc à la cassette obtenue de rester au fond des bacs à réactifs.
Tout savoir à propos du temps nécessaire à la production d’un million de cassettes d’anatomopathologie
Les cassettes semblent être un consommable banal du laboratoire. Cependant, chaque cassette possède son propre temps de cycle de production, chaque moule de production dans lequel sont injectées et produites les cassettes est différent et présente un nombre différent de « cavités » (emplacement dans lesquels sont moulées les cassettes.
Les moules les plus récents du partenaire LABELIANS par exemple disposent de 8 cavités, il faut entre 10 et 15 secondes pour un moulage par injection. Il faudra de 15 à 20 jours pour produire un million de cassettes !
Tout savoir à propos de la maîtrise de la qualité des cassettes pour le processus anatomopathologique
Pour chaque production, le dimensionnel, la qualité de la fermeture, ainsi que la qualité d’impression sur chacune des imprimantes sur lesquelles les cassettes sont destinées à être utilisées sont testées.
Tout savoir à propos de la manière dont de nouveaux modèles de cassettes pour l’anapath sont étudiés et réalisés.
Le partenaire de LABELIANS, Simport, se fie beaucoup à l’inventivité de leur fondateur. Au Québec, ils ont la réputation d’être très créatifs, d’être des « patenteux » comme le disent nos cousins québécois. Évidemment Monsieur Lafond s’inspire d’un concept de base mais en cherchant toujours à améliorer soit la qualité du flux de réactifs, soit la facilité de la manipulation pour les opérateurs, soit la qualité de l’inscription de l’identification de l’échantillon, un paramètre qui s’avère de plus en plus critique avec l’explosion des exigences en traçabilité mandatées par les autorités réglementaires. Typiquement à compter du moment où l’idée a germé dans la tête de leur président jusqu’au moment où une nouvelle cassette est lancée, il se sera écoulé 18 à 24 mois.
Si vous avez envie d’en savoir encore davantage, l’équipe de laviedulabo.fr est à votre écoute.